lundi 16 octobre 2017

histoire de maître Ueshiba fondateur de l'aïkido

 Maître Ueshiba Morihei : fondateur de laïkido 

Maître Ueshiba Morihei passa toute sa vie à travailler la terre, à étudier les arts martiaux et les religions. Il créa l’aïkido   synthèse de toutes ses études. Il lui donnera le surnom d’art de la paix.

      Ueshiba Morihei, fondateur de l’Aïkido, est né le 14 décembre 1883, à Tanabé dans la presqu'île de Wakayama. Les Ueshiba sont issus d’une famille guerrière ; seul garçon, Morihei est initié très tôt aux arts martiaux. Dés 1893, alors âgé de 10 ans, Morihei Ueshiba commença l’étude de la lance et du sabre. Il découvrit aussi la religion bouddhiste. Vers 17 ans il prend des cours de kenjutsu. L’ensemble de ces techniques se retrouveront plus tard dans l’aïkido.

En 1904, il satisfait à ses obligations militaires et s’engage pour le conflit en Mandchourie. Il revient à Tanabé en 1906 où il poursuit son étude des arts martiaux. En 1912, le fondateur de l’aïkido  rencontre Takeda Sokaku dont il deviendra l’élève et recevra en 1916 le Menjo. Maître Takeda est l’héritier du Daito Ryu, très vieille école martiale (XIème siècle). La philosophie du Daito Ryu, en tant que vieille tradition martiale aura un impact important dans la formation de l’aïkido. 

En 1920, après la mort de son père et de ses deux enfants, Ueshiba Morihei s’installe dans le village de Ayabé où il se lie d’amitié avec Deguchi, personnage religieux aux pouvoirs prétendus mystiques. Il accompagnera ce dernier, en Mongolie en 1924, comme garde du corps. L’expédition est un désastre. Ueshiba retourne dans son village. Là il travaille la terre, crée son dojo où il enseigne et poursuit l’étude du O Mo Tokyo, religion basé sur le shintoïste. Un jour de 1925, Le fondateur de l’aïkido, sentit son esprit et son corps devenir lumineux. Il en déduit que le véritable Bûdo ne consiste pas à dominer le monde par la force et les armes. L’esprit du bûdo doit répandre la paix dans le monde; il doit servir à protéger et à honorer. La philosophie de l’aïkido était née.

Ueshiba, se met à voyager dans tout le Japon pour dispenser son art. Un noble l’invite à Tokyo et l’aide à s’installer et à créer un dojo. Malgré un entraînement très dur, son dojo fut surnommé le Jigoku Dojo (dojo de l’enfer), la réputation de maître Ueshiba devient de plus en plus grande. Il déménage dans un plus grand dojo, dans la banlieue de Tokyo, qui deviendra plus tard l’Aïkikai centre mondial de l’aikido. 

En 1942, maître Ueshiba s’installe à Iwama avec sa femme où il développe une ferme et poursuit l’étude des arts martiaux. Il laisse le dojo de Tokyo à son fils Kisshomaru.


Le fondateur de l’aikido, O’ Sensei Ueshiba Morihei meurt le 26 avril 1969, nous laissant l’aïkido en héritage

mercredi 4 octobre 2017

Aïkido : citations de Ueshiba

Pour Ueshiba, l'aïkido c'est l'union des énergies, mais c'est aussi l'art de la paix. Les citations qui suivent sont tirées de ce recueil : Art de la Paix enseignement du fondateur de l'aïkido.

Les techniques de l'aïkido ne sont ni lentes, ni rapides pas plus qu'elles sont internes ou externes. Les pratiques d'aïkido transcendent le temps et l'espace.

La clé de la bonne pratique en aïkido, c'est de garder vos mains, vos hanches et vos pieds droits et centrés. Si vous êtes centré, vous pouvez bouger plus librement. Le centre physique c'est le ventre. Si votre esprit est ordonné ainsi, vous êtes assuré de la victoire.

En aïkido une bonne attitude, une bonne posture reflète un état d'esprit.

 Blesser un adversaire, c'est se blesser soi-même. Contrôler une agression sans infliger de blessure c'est l'aïkido.
L'aïkido doit gérer la violence

L'aïkido est le principe même de la non résistance, parce que ce qui est non résistant est victorieux dés le départ. Ceux qui sont animés de mauvaises intentions ou de pensées belliqueuses sont instantanément vaincus. L'aïkido est invincible car il ne trompe pas.

  

dimanche 1 octobre 2017

Le fondateur de l'aïkido dans les années 1920


http://www.kuradojo.fr/aikidoenfants.html
Ueshiba dans les années 1920

En 1920 Ueshiba Morihei, fondateur de l’aïkido, part pour Ayabe, avec toute sa famille. Il suit le révérant Deguchi et entama son initiation dans la religion Omotokyo. Il travaille la terre et crée un dojo pour les membres de la secte. Le dojo est une synthèse entre les arts martiaux anciens du Daito Ryo Aïki Jujutsu et la philosophie de la religion Omotokyo. 
En 1921 une descente de police arrête le révélant Deguchi et des membres de la secte. Ueshiba n’est pas inquiété et poursuit son enseignement.
 En 1922, Maître Takeda Sokaku arrive à Ayabe. Il enseigne à Ueshiba le Daito Ryu Aïki Jujutsu. Mais Takeda et Le révérant Deguchi ne s’entendent pas. Maître Takeda quitte Ayabe.
En 1924, le révérant Deguchi et un officer de la marine en retraite, Yano Yutaro,  montent une expédition pour la Mongolie. Au cours de cette dernière, Ueshiba ressent un phénomène étrange. Il parvient à visualiser les balles avant qu’elles ne le touchent. Cependant l’expédition est un désastre. Le groupe est fait prisonnier par les chinois et rapatrié au Japon. Ueshiba retourne à Ayabe.
Durant l’année 1925 Ueshiba se trouve défié par plusieurs maîtres de sabre. Il relève l’ensemble des défis, et gagne tous les combats, sans qu’il ne soit touché. Sa notoriété grandit. 
En 1926, le fondateur de l’aïkido reçoit une invitation pour Tokyo. Il fonde un dojo pour les officiers de l’armée et des services secrets mais très vite un grand nombre de civils fréquentent  le lieu. La notoriété de Ueshiba Morihei se répand, le nombre d’élèves explose le dojo devient trop petit.
En 1931 Ueshiba inaugure un dojo plus grand. Il le baptise Kobutan. Durant ces années, Ueshiba forme des élèves de grandes valeurs martiales. Il se sépare aussi des licences de Takeda Sokaku. Ainsi, il marque son indépendance par rapport à son ancien maître. Par contre Ueshiba restera fidèle à Deguchi jusqu’en 1935.

En 1942 Ueshiba Morihei, lui-même, se retire de la vie publique et s’installe à Iwama, un petit village de montagnes. Il abandonne le dojo de Tokyo à son fils Kisshomaru. C’est à cette période que son art prit le nom d’aïkido « voix des énergies de la paix »